Avoir une hernie hiatale peut profondément impacter votre quotidien et votre qualité de vie. Je suis Claire, et après avoir souffert pendant des années de douleurs abdominales dues à une hernie hiatale, j’ai pris la décision de me faire opérer. Voici mon récit détaillé de cette expérience, du diagnostic initial à la période postopératoire.
Le diagnostic
Les premiers symptômes
Il y a quelques années, j’ai commencé à éprouver des douleurs récurrentes dans l’abdomen, surtout après les repas. Avec le temps, ces douleurs sont devenues plus fréquentes et intenses, accompagnées d’épisodes de reflux acide qui perturbaient mes nuits. Cela m’a incitée à croire qu’il y avait un problème avec mon estomac, mais je ne savais pas de quoi il s’agissait exactement.
La visite chez le médecin
Après plusieurs mois à endurer ces maux, j’ai décidé de consulter mon médecin généraliste. Lors de notre première rencontre, il m’a interrogée pour évaluer mes symptômes. Après un examen physique rapide, il a suspecté une hernie hiatale et m’a dirigée vers un gastro-entérologue pour des examens supplémentaires.
Confirmation du diagnostic
Le gastro-entérologue m’a prescrit une endoscopie digestive haute afin de visualiser l’intérieur de l’œsophage, de l’estomac et du début de l’intestin grêle. Les résultats ont confirmé la présence d’une hernie hiatale glissante, où une partie de l’estomac se déplace dans le thorax à travers le hiatus œsophagien.
Préparation à l’opération
Conseils préopératoires
Une fois le diagnostic confirmé, j’ai discuté avec mon gastro-entérologue des options disponibles. Bien que des traitements médicamenteux aient été envisagés, l’intervention chirurgicale était la meilleure solution en raison de la gravité de mes symptômes. Il m’a recommandé la chirurgie de Nissen, qui consiste à utiliser une cravate pour stabiliser l’estomac.
Consultation avec le chirurgien
Lors de ma rencontre avec le chirurgien, nous avons passé en revue les étapes de l’intervention, les avantages et les risques potentiels. Il a pris le temps de répondre à toutes mes questions et préoccupations. Avant l’opération, j’étais également tenue de subir plusieurs analyses de sang et un scanner pour vérifier que tout était en ordre.
Préparatifs personnels
Avant l’opération, j’ai dû modifier mon alimentation et éviter certains aliments qui pouvaient irriter mon estomac. J’ai également passé en revue mes médicaments pour prévenir toute interaction indésirable. Durant les jours précédant l’opération, j’ai essayé de rester aussi calme que possible, bien que l’appréhension soit omniprésente.
L’opération
Le jour J
Le jour de l’opération, je suis arrivée tôt le matin à l’hôpital. Après avoir revêtu une tenue hospitalière et revu brièvement mon dossier médical avec l’équipe soignante, j’ai été conduite en salle de préparation. Quelques heures plus tard, j’étais sous anesthésie générale, prête pour l’intervention.
Le déroulement de l’intervention
La chirurgie a duré environ deux heures. D’après le rapport post-opératoire, le chirurgien a effectué une laparoscopie, une approche mini-invasive qui favorise une récupération plus rapide et réduit la douleur postopératoire. La réalisation de la cravate de Nissen a été un succès sans complications majeures.
Juste après l’opération
À mon réveil, j’étais en salle de soins intensifs pour une observation temporaire. Mes premiers souvenirs sont flous, mais je ressentais une gêne au niveau de l’abdomen. Le personnel soignant était très attentif, veillant à ma confort dans la mesure du possible.
Le suivi post-opératoire
Les premières semaines
Les premiers jours suivant l’opération ont été difficiles : douleurs abdominales, difficultés à avaler des aliments solides, et nécessité d’être observée par le personnel médical. Cependant, avec le temps, j’ai commencé à ressentir des améliorations. Les visites régulières à l’hôpital étaient essentielles pour surveiller ma condition.
Récupération à domicile
De retour à la maison, j’ai dû instaurer des habitudes alimentaires strictes : manger en petites portions, éviter les repas lourds et gras, et privilégier des aliments facilement digestibles. J’ai aussi reçu des conseils pour prendre soin de moi durant cette période délicate :
- Éviter les efforts physiques intenses
- Boire beaucoup d’eau
- Prendre régulièrement les médicaments prescrits
- Surélever légèrement le lit pour faciliter la digestion
Suivi médical
Ma convalescence a nécessité plusieurs rendez-vous médicaux pour suivre mon progrès et prévenir toute récidive. Heureusement, tout semblait indiquer une bonne cicatrisation interne. Mon chirurgien et mon gastro-entérologue ont suivi de près mon cas, me rassurant à chaque étape de ma guérison.
Impact au quotidien
Douleurs et récupération
Après quelques mois, les douleurs résiduelles ont diminué de manière significative. Bien que je doive toujours faire attention à mon alimentation, les crises de reflux ont quasiment disparu. Pouvoir dormir sans être dérangée par des aigreurs d’estomac a été une vraie libération. Toutefois, je dois encore veiller à certaines activités physiques qui sollicitent mon abdomen.
Changements alimentaires
Adopter une hygiène alimentaire stricte est devenu naturel pour moi. Contrôler mon poids, éviter les repas riches et privilégier les aliments non irritants font désormais partie de ma routine. J’ai aussi appris à écouter mon corps et à ajuster mon régime selon mes sensations.
La vie après l’opération
Bien que le processus de récupération ait été long, l’opération de la hernie hiatale a eu un impact positif significatif sur ma qualité de vie. Les bénéfices dépassent largement les défis rencontrés. Aujourd’hui, je vis presque normalement avec quelques ajustements, souvent imperceptibles pour les autres, mais cruciaux pour mon bien-être.
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